La place de la timidité
La place de la
timidité dans l'expérience humaine
« Foutue timidité toxique et
paralysante. Je dois te crucifier. Dès maintenant. L'objectif est clair :
consumer ma pusillanimité, à la pipe ou sur rampes. Vivre c'est expérimenter
ses limites et parfois souffrir d'exister dans une époque, un lieu, une
génétique ou une condition. Il s’agit d’expérimenter son humanitude. »
A l’échelle de l’éternité,
vivre un jour ou un siècle, c’est du pareil au même. Mais cela vaut-il la peine
de subir la timidité ? Et de rester tétanisé dans une introversion toxique ?
La timidité est un état
émotionnel, un sillage intérieur, caractérisé par une réticence ou une
hésitation à s'engager dans des interactions sociales ou des situations
nouvelles.
Les personnes timides
peuvent éprouver de l'anxiété, de l'embarras ou de la gêne lorsqu'elles sont
confrontées à des situations sociales, ce qui peut les amener à éviter les
interactions avec les autres ou à se retirer dans leur coquille.
La timidité peut être plus
ou moins prononcée selon les individus et peut être influencée par des facteurs
tels que l'estime de soi, l'environnement social et les expériences passées.
Bien que la timidité puisse
être perçue comme une caractéristique négative, elle peut aussi être considérée
comme une réaction normale dans certaines circonstances et peut être surmontée
avec le temps et l'expérience.
Ma frustration profonde face
à la timidité, vient de ce que je la perçois et la vis comme un obstacle
toxique et paralysant. J’ai souvent, plusieurs fois par seconde, envie de me
débarrasser de ce sentiment qui me retient.
Je traduis ma timidité comme
une forme de fuite face à la réalité et à ses défis. Donc parfois j’esquive une
vie plus intense, même dans ses aspects les plus difficiles.
Je me réfugie dans l'évasion
et l'oubli, avec le désir bridé d’une ascension hors de ce nuage et d’un
dépassement de soi. J’ai envie de croire que je mérite une vie plus épanouie.
Timidité de merde.
Commentaires
Enregistrer un commentaire